Entrer dans l’investissement locatif, c’est bien. Préparer la sortie, c’est encore mieux. Mais quand doit-on revendre son bien ? Voici quelques conseils.

Avant de penser à choisir le bon moment, il va d’abord falloir apprendre par coeur le principe suivant, qui tient lieu de théorème. L’investissement locatif repose en effet sur un principe de base auquel il ne faut pas déroger :

Pinel (dès 6 ans), ex-Duflot, ex-Scellier, De Robien ou Besson (9 ans), tous ces régimes imposent un minimum d’années de détention, et de location encadrée, à un tiers au titre de la résidence principale, pour profiter des différents avantages fiscaux.

Que se passe-t-il si vous revendez avant ?

C’est simple : vous devrez restituer à l’administration fiscale toutes les réductions d’impôts obtenues depuis votre investissement. Néanmoins, si la vente résulte d’un événement grave prévu par la loi (décès, divorce), vous pouvez vendre sans pénalité fiscale.

Si vous avez moins d’une cinquantaine d’années à la fin des années de détention légales, vous vous retrouvez avec un bien qui ne vous permet plus de défiscaliser. Les revenus fonciers que vous allez en tirer vont s’ajouter aux revenus principaux qui vont encore augmenter d’ici la retraite.

Dans ce cas, une revente est à envisager. Rien ne vous empêchera en revanche d’effectuer un nouvel investissement. Mais si l’heure de la retraite approche, l’intérêt est tout différent puisque vos revenus, et impôts, vont forcément diminuer. La conservation de cet investissement immobilier sera alors presque indolore, tout en offrant des revenus locatifs complémentaires.